VICTOIRE DES MULTINATIONALES SUR
LES STRUCTURES "TRADITIONNELLES"
Depuis les révolutions industrielle et politique des 18e et 19e siècles, l’individu était encadré et/ou formé par diverses structures qui l’empêchaient, avec plus ou moins de succès, d’être considéré uniquement sous l’angle économique.
La situation a considérablement changée depuis quelques décennies et ce changement a connu une accélération ces dernières années. La concentration du capital s’est accélérée, les grandes sociétés transnationales en ont été les principaux artisans et les principaux bénéficiaires.
Les compagnies transnationales (GAFAM, grands laboratoires pharmaceutiques, industries du divertissement et de la mode, etc.) ont dans une large mesure des politiques compatibles avec l’idéologie « libérale libertaire » en s’appuyant sur la technostructure et en investissant le champ informationnel et communicationnel.
Ces superstructures privées ont accru considérablement leur emprise sur l’individu (en le faisant adhérer, consciemment ou non, à tout ou partie, à leur idéologie). Pour parvenir à ce résultat, elles ont méthodiquement affaibli, subverti, perverti ou tout simplement fait disparaitre les structures traditionnelles qui les gênaient ou les limitaient. Ces dernières (famille, commune, Nation, Eglise, parti politique, entreprise familiale, etc.) entravaient l’ascension des « grandes corporations » en permettant notamment à l’individu d’équilibrer, autant que faire se peut, identité et liberté.
Nanterre, le 11 juillet 2020