Nanterre est une antique localité. Nous l’avons (re-) découvert récemment, elle fut un centre important pour le peuple gaulois des Parisii. Quelques siècles plus tard, elle fut la patrie de Geneviève, ce dont elle s’enorgueillit tout au long de son histoire. Et, beaucoup plus récemment, elle fut un lieu de promenade ou de villégiature pour les Parisiens. Par ailleurs, elle eut la visite de certains peintres qui nous firent et qui nous font encore partager, leur regard sur cette commune.
En dehors de ces épisodes glorieux, Nanterre fut longtemps un petit bourg aussi modeste qu’insignifiant. Au fil des siècles et jusqu’à aujourd’hui, il reçut ou accueillit ce dont les autres, et notamment les Parisiens, ne voulaient pas. Dans cette longue histoire d’hommes et de choses « mis à la décharge », on retrouve pêle-mêle : les rejets de la capitale, les chiffonniers, des prisonniers, des clochards, des immigrés, des représentants des « classes dangereuses », des blousons noirs, des racailles, etc.
J’ai oublié la « geste » de nos « brav’ pompiers » qui fit le bonheur des chansonniers et des caricaturistes. Et je n’ai pas fait allusion à cette histoire qui me touche pourtant personnellement et que j’intitulerais Le Roman du Fief rouge.
Plus simplement et plus modestement, je me contente aujourd’hui de vivre à Nanterre avec ma famille et d’y travailler.
Si cette petite en mise en bouche vous a ouvert l’appétit, je vous invite à vous rendre sur le site de la Société d’Histoire de Nanterre où un copieux repas vous attend.