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Pescina, l'Italie authentique

Visite virtuelle de la cité d'Inazio Silone

 

 

 

Loggetta avant tremblement de terre

 

 

Cartoline

 

 

 

 

 

Italia di gianni

 

La boîte à souvenirs

 

 

 

 

 

 


Pescina, impressions

Cet été, contrairement à ce que certains auraient pu croire, je n’ai pas été dans les Landes bien que cette région ne soit pas dépourvue de charme. Toutefois, dans mon « jeune temps », j’avais fait une escapade à la fête de Pins à Tarnos et je ne l’avais pas regretté.

En revanche, j’ai effectué un nouveau séjour en Italie et plus précisément dans le centre géographique du pays. Il faut savoir qu’en dépit de sa position cette province s’apparente au Sud. J’y ai retrouvé des personnes de connaissance et j’en ai croisé d’autres. Le plus souvent, ils étaient aussi charmants, voire charmeurs, que remuants.

Ce n’est pas un cliché de touriste en mal de stéréotypes, la famille, l’église et l’attachement au « petit pays » sont toujours très présents même s’ils semblent de plus en plus souvent ne constituer qu’une façade : le consumérisme de masse, la sous-culture mondiale, lentement mais sûrement, pervertissent les institutions traditionnelles, brouillent les repères moraux.

En dehors de la sauce tomate, il n’y a plus beaucoup de rouge dans ce bourg qui a longtemps été un bastion du communisme rural. Dans cette localité, le fatalisme, la résignation, l’absence de conscience de classe semblent plus présent qu’en France. Cet état d’esprit, ce mode de pensée n’est sûrement pas être l’apanage de cette petite ville. Il y a de fortes chances pour qu’on le retrouve dans l’ensemble de l’Italie. On ne sera donc pas surpris qu’il n’y ait aucun communiste à la Chambre des députés. Dans ce pays, la bourgeoisie aux commandes, celle qui approuve et bénéficie de l’actuelle mondialisation, a réalisé l’« hégémonie culturelle » décrite par Gramsci. C’est malheureusement en bonne voie dans notre pays.

Août 2013